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Portraits d’aujourd’hui – de K à O

90  de la Maison de la Presse LANET

par Nicole Cordesse

paru in extenso dans le Bulletin ADP Décembre 2022 N°103 p 18-19

 

Depuis 1932, 90 ans que la famille Lanet veille à nos écritures et à nos lectures ! Institution tutélaire de la Place de la République, 90 ans qu’elle est le témoin et le partenaire de la culture de la ville.
De l’arrière-boutique, Isabelle et son père Jean-Claude, étaient heureux de revenir sur un passé familial de 90 ans, sur les méandres d’une généalogie
qui fera date dans l’histoire piscénoise.

C’est en novembre 1932, que commence cette dynastie de la librairie-papeterie, une saga piscénoise en la personne du couple fondateur Gabriel Lanet et son épouse Marie Ferrer. Quand Gabriel, qui possède déjà un atelier de menuiserie rue Jean-Jacques- Rousseau, achète à Monsieur Barthe, correspondant des messageries Hachette, le magasin Presselibrairie- papeterie situé alors au 6 rue Conti, la famille se divise et va donc mener de front la menuiserie et la presse. Gabriel, le fils ainé homonyme, travaillera avec son père. René, le fils cadet aidera sa mère Marie au magasin et assurera le portage du quotidien L’Eclair (qui deviendra Midi- Libre). Et en 1937, ouvrira un kiosque sur le cours Molière, aujourd’hui Cours Jean Jaurès. Mais quand en 1946, l’épicerie La Ruche du Midi fermera ses portes sur la place de la République,
Gabriel père saisira l’occasion, il cèdera définitivement la menuiserie à Gabriel fils, et posera sur cette belle place les bases du commerce de presse que nous connaissons aujourd’hui. Les deux quotidiens La Patrie et Midi-Libre donnent alors aux piscénois l’essentiel des nouvelles…

L’année 1955 voit trois générations actives dans l’entreprise de presse. Gabriel, le grand-père, son fils René et son petit-fils Jean-Claude – entre deux matches de rugby – assurent les tournées à vélo. À la boutique, l’épouse de René, Paulette aide sa bellemère. Grands-parents, enfants et petits-enfants – un étage par génération – habitent au-dessus du magasin. Cette dynamique familiale se répercute sur le magasin. Le partenariat avec les écoles développe la papeterie et la librairie. On crée des animations, René organise des concours de lectures avec les Editions Rouge et Or, Hachette, Nathan, des vitrines avec Paris Match, Mickey, Confidences, Jours de France… On doit d’ailleurs au dynamisme de René l’agrandissement et la modernisation du magasin. Quand il prendra en 1963 les rênes du magasin, il s’agrandira de 70 à 90 m2 et le modernisera. Premières transformations, il y en aura d’autres. René deviendra dépositaire NMPP (Nouvelles messageries de la presse parisienne) qui garantit une diffusion de presse nationale. Il sera responsable du Syndicat des Libraires du Languedoc-Roussillon.
En 1967, arrivée de Thérèse, l’épouse de Jean-Claude. Le commerce continue sa progression.Avec les années
80, avec l’informatisation et le minitel Jean-Claude assure la gestion de plus de 2 600 titres de quotidiens, la publication et la distribution de la presse dans les villages.
En 1987, Paulette et René prennent la retraite. Jean- Louis, fils de Jean-Claude et de Thérèse, rejoint l’entreprise, suivi 5 ans plus tard par sa soeur Isabelle. Le magasin continue de s’agrandir, il double sa superficie avec une réserve rues Raspail et Calixte- Cassan. Agrandissement encore en 1992 avec l’investissement à la Gare du Midi.
Jusqu’aux années 2010, la progression va être constante. On continue d’agrandir et de restructurer le magasin, on le modernise. Jean-Louis dessert 75 postes de vente en hiver et 235 en été. Jusqu’à 70 000 exemplaires avec 39 porteurs à domicile ! Il ouvre un second magasin de papeterie…
La diffusion de la presse n’est pas un long fleuve tranquille, les ouvertures puis fermetures des dépôts se succèderont, tributaires des fluctuations régionales et nationales. Multiplication des points de vente, puis recentrage. En région, les ventes de Midi-Libre ne sont plus ce qu’elles étaient, « on s’est adapté ! » dit Jean- Claude.

Isabelle est à présent seule aux commandes, aidée de ses 3 employées. Toujours la disponibilité, le sourire, l’accueil, le conseil. Pour une clientèle fidèle, indifférente aux vicissitudes. Fréquentation piscénoise mais pas seulement, la boutique est un point de chute des villages, un lieu de villégiature des touristes. Car chez Lanet on trouve tout, ou presque ! Une mine d’or pour tout ce qui touche à l’écriture et à la lecture, pour tout ce qui vise à faire travailler les méninges des
grands et des petits. En plus des différents journaux et de la papeterie, on trouve des jouets éducatifs, des jeux créatifs et des livres. À consulter, à acheter, à
commander ! Le rayon librairie qu’Isabelle a développé n’a rien à envier aux librairies des grandes villes. On y trouve les actualités régionales et nationales, les derniers prix littéraires.
« 2022, 90 ans ont passé ! Le dynamisme est là ! Et on va remercier nos clients par des animations » termine Isabelle… Sont prévues de nombreuses activités, avec l’appui des Editions Bayard, Larousse, Nathan… desdédicaces d’auteurs régionaux et nationaux, des ateliers pour enfants et adolescents, des concours de dessin, de décoration, et de nombreux cadeaux à gagner…
Cette année, pour fêter les 90 ans, les fêtes de Noël et de Nouvel An seront doublement célébrées à la
Maison de la Presse Lanet, « the best place to be », incontournable, indispensable !

Nicole Cordesse

 

Olivier LEBARON doubles impressions 

www.lebarondepezenas.com. olivier@lebarondepezenas.com. 06 50 74 60 51

 

« … une petite planète, patinée par le temps, lessivée par la pluie, sucrée de soleil et séchée par le vent…On lui fera la peau pour lui tirer son jus. Ce sera délicieux. Ce sera enivrant… » O.L.

Olivier Lebaron est un photographe-poète qui imprime autour de ses photos de la vigne et du raisin ses réflexions et ses méditations personnelles. Et c’est réussi !

Des vagabondages poétiques accompagnent ses promenades.

Vagabondages au fil des saisons, qui prennent la brillance sucrée des raisins près de la vendange.Vagabondages du labeur comme, sur la terre aride, le cep soumis à la taille du paysan. Vagabondages du renouveau devant la verte promesse du printemps.

De la taille à la vendange, il suit la végétation et quand les ceps se parent de grains translucides, il en fait surgir malicieusement un microcosme d’ombres et de lumières. Mais

Olivier n’est pas seulement un contemplatif, il sait de quoi il parle. Il a taillé la vigne avec les vignerons, il participe chaque année aux vendanges, il foule le sol des caves viticoles.

La photographie, et l’écriture, il pratique depuis l’âge de 17 ans. Son oeil de photographe fixe l’instant sur les couleurs fugitives, sur les formes évolutives. Soumises au temps qui passe avec les saisons, le soleil, la pluie, les travaux saisonniers.

C’est ce travail d’impressionniste qu’il a exposé avec succès récemment à l’Hôtel Flottes de Sébasan : « Terroirs d’impression », clichés sublimés, mats ou métalliques, imprimés sur toile, ou sur aluminium brossé.

Olivier s’est installé il y a 15 ans à Pézenas, il a passé un master en communication et marketing à Montpellier.

Après avoir lancé une boutique en ligne et créé un blog, il poursuit aujourd’hui son aventure auprès de syndicats viticoles et de vignerons en gérant leur communication sur internet – création de sites, réseaux sociaux, contenu éditorial, photo, video, drone.

A l’heure où s’annoncent les nouvelles vendanges, il était juste de célébrer un passionné qui rend un hommage aussi sensible à la vie et au paysage viticoles, et donc au Languedoc…/…

(Extrait de l’article de Nicole Cordesse paru au bulletin septembre 2019 – voir article in extenso ci-dessous)

 ADP Bulletin 90 Septembre 2019 p23 Olivier Lebaron par Nicole Cordesse

 Eve LUCA ou le jeu des rêves de verre

A voir les créations flamboyantes qui m’entourent, j’ai la certitude que l’artiste verrier qui me reçoit est à la fois peintre et sculpteur.

Elle a d’ailleurs l’œil aigu et assuré de ceux qui savent créer sans être passés par les beaux arts ou les arts appliqués. Simplement, il y a vingt ans, étudiant la technique du fusing et du thermoformage auprès de Carlo Rocella, maître -verrier réputé, elle préféra le verre au médium de la pierre, de la toile et du papier .

C’est alors qu’elle composa son pseudonyme d’Eva Luca à partir de deux prénoms dont l’ étymon, comme le mélange de sable, de soude et de calcaire, réfléchit la vie et la lumière ; une symbolique éclairante pour une femme exigeante qui n’hésite pas à privilégier, ô luxe suprême, le verre coloré et soufflé à la bouche de Saint-Just-Saint- Rambert, histoire de capter la magie de la mythique cristallerie, de se faire l’écho de Chagall et de Rouault, de caresser par la pensée, le verre bleu de Matisse si propice au silence de la Chapelle du Rosaire de Vence . Une invitation au sacré qu’elle sut gérer, il y a quelques années, quand elle réalisa les ornementations de plusieurs centres funéraires dont, à Grenoble, une fresque de 17 mètres de long renvoyant à l’emblème et à la douceur végétale de l’Eden ou, à Montpellier, des vitraux de petits et de grands formats inspirant la sérénité et ombrant d’un voile doré et bleuté la salle de cérémonie de Grammont et quelques-uns de ses salons.

Mais occultant bientôt Thanatos pour la vie devant soi, Eva Luca continue sans tabous sa série de totems, invente des formes abstraites peignant ses voyages intérieurs , fabrique des objets décoratifs et des bijoux plein d’éclat, et à l’occasion participe à des expositions. « Banquise », l’exposition-vente de la Maison des Métiers d’Art arbore d’ailleurs, depuis Février, sa dernière œuvre design. Formée d’un ensemble de quatre panneaux translucides, elle se présente comme un puzzle de lames opalescentes et bleues dans lequel moutonnent des empâtements de verre couleur d’ambre et de palpitants faisceaux lumineux. De quoi réveiller la léthargie des piscénois qui n’ont parfois aucune idée de l’existence de son atelier pourtant classé l’an dernier « atelier d’art de France ». Alors en les attendant elle rêve aux expérimentations qu’elle fera, aux portes des grands marchés et des musées qu’elle ouvrira et à la fête qu’elle fera le jour où elle se retrouvera devant le « Dôme de lumière » de Narcissus Quagliata .

(extrait de l’article de Reine Serrano paru au bulletin mars 2015 – voir article in extenso ci-dessous)

 ADP Bulletin 72 mars 2015 p23 Eva LUCA par Reine Serrano3

 

 

Nicole MARTIN et Bernard DEVAUX, créateurs piscénois  par Françoise Achard

J’ai la chance d’avoir, 8, rue du château, deux artistes pour voisins que j’aimerais vous faire connaître..

Nicole Martin, réservée et mystérieuse, est partie d’un question simple : Comment fait-on un livre ?

Et ce désir de produire un livre l’a conduite au dessin. Désir si fort qu’elle a recopié de bout en bout, au pinceau, le texte d’un ouvrage de Marcel Jouhandeau, Images de Paris, auquel elle a apporté des illustrations…./….

 

Bernard Devaux est, lui aussi, passé par l’École des Beaux-Arts pour devenir peintre, sculpteur et architecte décorateur.

Après son service militaire, il monte des scénographies pour les Charbonnages de France, aménage la “maison du Gabon” habitation expérimentale, puis un jardin suspendu au-dessus du Sénat. Vers 1960, il travaille pour le journal Elle, comme architecte décorateur. Parallèlement, il se livre, lui aussi, au dessin, à la peinture et à la sculpture. Il lui est d’ailleurs parfois reproché d’être peintre et sculpteur plutôt qu’architecte. Cela ne l’empêche pas, par exemple, de se charger de la partie technique pour les 1800 m2 du drugstore Saint-Lazare, la difficulté consistant à créer deux étages de sous-sol, alors que l’immeuble continuait à être habité…./…

article de Françoise Achard paru dans le Bulletin ADP Mars 2016 N°76p21

Marie-Ange Mathieu  Pour que vive Platon ! par Nicole Cordesse

​Marie-Ange Matthieu est agrégée de philosophie et a fait l’essentiel de sa carrière de professeur au Lycée Jean Moulin de Béziers. Elle enseignait, entre autres philosophes, Platon, et elle décide un jour de le mettre en scène. On voit évidemment l’intérêt qu’on peut retirer d’une telle expérience ! Platon sorti de son statut livresque, ses idées devenues sonores, ses démonstrations plus percutantes. L’aventure s’est poursuivie après le lycée, quand les lycéens sont devenus étudiants. Et a continué ensuite avec des comédiens professionnels et la création de La Compagnie des Amis de Platon. Marie-Ange assure la mise en scène, son mari Jacques la communication, la technique et la gestion, l’objectif de ces amoureux de la philosophie étant « de rendre leur fraicheur et leur fécondité à des textes qui parlent des préoccupations qui sont toujours les nôtres ! »

 

 

 

 

La Compagnie des Amis de Platon

L’aventure a commencé en 1984, suivie de nombreuses années de fidélité à la Grèce, aux philosophes athéniens Platon et Socrate, et aux fameux dialogues qui font les beaux jours des cours de philosophie …

Les amis de Platon

Depuis le 6 janvier et jusqu’au 10 avril 2014, Marie-Ange est en tournée, accompagnée de Jacques, son époux et de trois comédiens, Gérard Mascot, Olivier Cabassut, et Simon Guibert. Point de départ : 5 jours à Paris. Ce sont ensuite plus de 30 villes qui accueillent La Compagnie des Amis de Platon. Le 3 avril, « La République » de Platon sera jouée à L’Illustre Théâtre, partenaire de cette philosophique et hellénique aventure, mais aussi acteur, en la personne de son directeur qui s’entoure chaque soir du tribon de Socrate…./….

 Propos recueilli par N. Cordesse – Article in extenso dans le Bulletin  l’Ami de Pézenas Mars 2014

 

18 Janvier 2021 – Marie-Ange Mathieu nous a quittés cette semaine  – Marie-Ange Mathieu,  une amie des lettres , une amie de la littérature et du théâtre grec. Une amie discrète , pleine de charme , à l’apparence si fragile et tellement forte. Depuis 1984, elle a fait vivre la Compagnie des Amis de Platon avec, plus récemment , l’aide de la troupe de l’Illustre Théâtre de Pézenas auprès de plusieurs générations lycéens et dans toute la France . Plus de trente villes chaque année ont vu jouer les textes de Platon grâce à elle. Elle les adaptait, les mettait en scène tandis que Jacques, son époux pendant 62 ans, était à la régie. Leur fils Bernard est professeur d’Egyptologie à la faculté de Montpellier. Il est venu faire une conférence à Pézenas pour les Amis de Pézenas en janvier 2019.

Elle aimait à dire que le théâtre est une rencontre … et toutes ces rencontres nous ont tellement apporté !  Nous aimons à penser que là où elle est, elle discute avec Socrate sous l’œil de Platon tandis que Molière la félicite !

à Jacques , son époux à Bernard, Anne et Frédéric, sa famille, Toutes nos sincères condoléances .

 

Bruno MENDOLA

ADP Bulletin 91 Décembre 2019 p22-23 Bruno Mendola par Reine Serrano

Bruno Mendola ou l’art venu des pierres par Reine SERRANO

​Avec son air de chérubin décomplexé, sa tignasse dorée, ses mains puissantes et burinées, nul doute qu’au Moyen Âge, à l’ère des cathédrales et du sacré, on l’eûtpris volontiers pour un « oeuvrier de Nostre Dame » ou un « ouvrier de Saint Pierre » ;

on ne se fut guère trompé : Bruno Mendola est tailleur de pierres, et façonnerait encore si ses yeux n’avaient pas pris une retraite anticipée. Sculpter la pierre, le marbre, le basalte, le granit ou le calcaire coquillé…, un rêve d’artiste lové dans une tête d’écolier mais difficile à réaliser quand on a la « Dass » pour parent fortuné et une école vous poussant au diplôme de maçon qualifié !

Par chance, Bruno, d’origine sicilienne mais natif de Sanary, avait déjà le caractère bien trempé : il voulait buriner, ciseler et non pas, toute sa vie, maçonner. Alors, se mit-il à lorgner du côté des tailleurs de pierres capables de l’initier au métier légendaire , et bien qu’il ne fût pas apprenti-compagnon commença, à sa façon, un ersatz de tour de France.

C’est ainsi qu’on va le retrouver auprès de maîtres exemplaires parcourant la Lozère, la Haute Loire et le Gard et maniant le ciseau et le marteau entre forteresses et châteaux, jardins et canaux ; plus tard il partira même pour Venise parfaire sa technique et ses connaissances du patrimoine européen.

En 1981, il s’installe à Pézenas , crée son entreprise et se taille une réputation à la mesure de son talent en rénovant, à tour de bras, des églises et des croix, des cheminées et des escaliers, des balustres et des fontaines . Notre tailleur de pierres, d’ailleurs, a de quoi, être fier ; partout, de Pézenas à Montpellier , des collines à la Méditerranée, on peut admirer de nobles demeures ou d’antiques monuments1 dont il a restauré l’architecture et les ornements de sorte que bon nombre de mascarons, fenêtres à meneaux, linteaux, rinceaux ou encorbellements de portes2 témoignent de son savoir pointu, efficace et discret.

Cependant Bruno Mendola n’est pas seulement expert en l’art de ravauder à l’identique les brisures du temps, il est aussi connu pour ses sculptures de héros hiératiques, de faunes joyeux ou grimaçants, de Vénus idylliques, de Bacchus hilarants. Des oeuvres originales et fortes sur lesquelles s’est posé le charme de la poésie, du mystère et des mythes et que l’on peut découvrir dans les allées de son jardin, au hasard des lieux publics ou sur les sentiers des vignes du côté de Montagnac.

Mais la statue la plus touchante pour l’âme piscénoise reste encore celle qui se trouve dans l’arrière-cour de la mairie de Pézenas et que l’artiste a créée en hommage à Boby Lapointe, l’enfant du pays : rassemblant avec ferveur tous les objets faisant allusion aux chansons du compositeur-chanteur, l’étonnant « Boby en vrac » a signé, avec éclat en 2012, l’entrée magistrale de Bruno Mendola dans le cercle lumineux des « Esprits des lieux » et des sculpteurs adoubés par la ville, les Jean- Antoine Injalbert, Charles-Romain Capellaro ou Ali Salem. (extrait de l’article de Reine Serrano paru au bulletin décembre 2019 )

 

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